Eugène Christophe entre dans la légende grâce à sa malchance

Je commence donc cette catégorie sur les histoires et les anecdotes concernant les cols par la malchance d’Eugène Christophe et la très belle démonstration de courage et de persévérance qu’il a faite en 1913 durant le Tour de France.

Ce jour là, alors qu’il était virtuel leader du Tour de France et qu’il venait de franchir le col du Tourmalet par Luz Saint Sauveur, Eugène Christophe cassa sa fourche dès le début de la descente. Il n’a pas eu le choix, il a parcouru à pieds avec son vélo sur le dos les 14 kilomètres de descente le séparant du village de Sainte Marie de Campan et il ne faut pas oublié qu’à l’époque les vélos n’étaient pas légers loin de là… Une fois à Sainte Marie de Campan, il trouva une forge et se mit à réparer sa fourche. A l’époque le règlement du Tour de France était très strict et ne tolérait aucune aide extérieure pour le coureur. Eugène Christophe répara donc seul sa fourche pendant près de 4h!!! A un moment le juge du Tour de France qui le surveillait voulu aller manger mais Eugène Christophe l’en empêcha en le sommant de faire son travail jusqu’au bout et donc de le surveiller jusqu’au bout. Après ces 4h et ses espoirs de victoire envolés, Eugène Christophe écopa quand même de 10 minutes supplémentaires de pénalités parce que le fils du forgeron l’a aidé à actionner le soufflet pendant qu’il réparait, une action qu’il était impossible de faire tout seul…

Ce jour là, Eugène Christophe a écrit une partie de son histoire et une très belle page de la légende du Tour de France. Depuis de nombreuses années, une plaque a été apposée sur le mur de cette ancienne forge à Sainte Marie de Campan pour commémorer la mémoire d’Eugène Christophe.

Ci-dessous, voici une photo de la plaque apposée sur le mur de l’ancienne forge à Sainte Marie de Campan. J’ai pris cette photo le 15 juillet 2009…c’était à la mi-journée et la clarté est trop forte bien que le bas de la plaque est encore lisible sur la photo.

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Pour la petite histoire, j’ajoute également qu’il lui est arrivé la même mésaventure en 1922. Là-aussi, alors qu’il était en passe de prendre la première place du classement général, Eugène Christophe cassa sa fourche dans la descente du col du Galibier… Quelle Malchance!!!!

Plus glorieusement, il a été le premier porteur du maillot jaune. Celui-ci a été intronisé en 1919. Cependant d’autres écrits moins connus mettent en doute cela car ce serait un belge (Marcel Buysse je crois) qui serait en fait le premier maillot jaune…toujours est-il que l’histoire retiendra surtout le nom de Christophe pour cela.

4 pings

  1. […] les kilomètres entre Campan et Sainte Marie de Campan ont défilé assez vite. Petit regard sur la forge d’Eugène Christophe et me voici à Sainte Marie de Campan. Je me suis arrêté pour manger une pâte de fruit. Le […]

  2. […] l’ascension. J’ai ainsi passé, le lacet du Garet, la stèle à l’endroit où Eugène Christophe a cassé sa fourche en 1913, les paravalanches avec vue sur le Pic du Midi, La Mongie, la sortie de la station, les 2 […]

  3. […] arrivant à Sainte Marie de Campan, petit regard sur la forge où Eugène Christophe a réparé sa fourche puis je me suis arrêté pour manger une pâte de fruit et aussi enlever ma veste thermique car je […]

  4. […] un bon avantage. A 7 km du sommet, j’ai opté pour faire une pause devant la stèle où Eugène Christophe a cassé sa fourche en 1913. J’ai mis mon sac par terre pour soulager mon dos. Ouf que ça a fait du bien […]

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